Les thérapies comportementales et cognitives
Les thérapies comportementales et cognitives sont à la croisée de plusieurs chemins. Héritières de divers courants de pensées, elles empruntent au modèle psychanalytique, aux thérapies psychodynamiques, à la psychologie du moi et représentent une plus grande avancée face au modèle comportemental, jugé souvent réducteur et simpliste.
Intégrative, les TCC deviennent « le compromis, si longtemps recherché, entre la psychanalyse et le comportementalisme ».
Le mot cognitif vient du latin « cognitio » qui désigne la connaissance. Dans le cadre des thérapies cognitives, il fait référence à la prise de conscience par le sujet des croyances qu’il entretient sur lui-même, qui sont sources de souffrance et qui influencent son rapport au monde.
Les thérapies comportementales et cognitives s’intéressent au lien existant entre les pensées, les émotions et les comportements.
C’est la mise à jour et la modification progressive de ses croyances, en étroit partenariat avec le thérapeute – on parle d’alliance thérapeutique - qui amène peu à peu la personne vers la guérison. D’un point de vue comportemental, il s’agit par la suite de tester et de confronter ce nouveau système de pensées à la réalité.
C’est à partir des années 70 que les thérapies cognitives connaissent un véritable essor, en particulier dans le traitement des dépressions.
En France, le rapport français de l'INSERM de 2004 concernant l'efficacité des psychothérapies (TCC, systémie, psychanalyse) a conclu à l'efficacité des TCC dans quinze troubles cliniques étudiés sur seize, ce qui les place au premier rang des trois méthodes étudiées.