La thérapie EMDR

La thérapie EMDR  ou pour en finir avec les traumatismes…

 

 
L'EMDR ou désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires  est une thérapie créée en 1987 par une psychologue américaine et qui a été introduite en France par le psychiatre David Servan-Schreiber.
D’abord utilisée pour le traitement des états de stress post-traumatique, l’EMDR est désormais une technique qui s’applique à l’ensemble des traumas, grands ou petits, actuels ou anciens.
Elle traite également les angoisses, les phobies, le deuil excessif, les troubles somatiques.
 
Lorsqu’un évènement traumatique survient, le cerveau n’y est pas préparé et il se produit comme une « effraction » au niveau du système nerveux central : l’évènement reste figé dans sa forme initiale.  
Ce souvenir, stocké dans le cerveau limbique de manière inadaptée, garde en lui les perceptions, les images, les sons, les pensées qui étaient présentes lors du trauma. 
La personne, victime d’un traumatisme, reste souvent dans un état d’hyper vigilance qui la conduit à percevoir le présent dans la même perceptive qu’au moment de l’évènement : le passé est omniprésent.
 
Dans les états de stress post-traumatique, des études cliniques ont démontré que les patients revivaient sans cesse en rêve, sous la forme de cauchemars récurrents, l’évènement dont ils ont été victime , sans doute dans un but adaptatif et résolutif.  
Les rêves et les cauchemars surviennent durant les phases de sommeil paradoxal, là où se produisent les mouvements oculaires rapides.  Ce sont ces mêmes mouvements des yeux qui sont reproduits en thérapie EMDR par des stimulations bilatérales alternées.
 
L’objectif de l’EMDR, à l’aide d’un protocole rigoureux, est d’aider toute personne victime d’un traumatisme à le traiter et à le digérer. Après quelques séances, l’évènement est restauré sous une forme adaptée. Il n’est pas oublié mais il est alors vidé de sa charge affective négative  « Notre mémoire nous informe, mais elle ne nous contrôle plus ».
 
La thérapie EMDR est reconnue et validée par l'INSERM depuis 2004 et par l'OMS depuis 2012 et recommandée par la Haute Autorité de Santé depuis 2007.